La diaspora togolaise réclame des urnesINVESTIGATION 

LETTRE OUVERTE DU 12 MARS 2024 DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ÉTAT DU GOUVERNEMENT LÉGITIME DU TOGO, SE DR EDEM ATSOU KWASI, AU PRÉSIDENT EN EXERCICE DE LA CEDEAO, SE BOLA TINUBU

« Là où la Terre guérit, tout guérit…Les vents sont là !… »

Excellence Monsieur le Président,

Le 03 mars 2024 s’est éteint en exil à Accra le Président légitime du Togo, SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, élu démocratiquement lors de la présidentielle du 22 février 2020, ultime terme de la feuille de route de sortie de crise pacifique au Togo de la CEDEAO du 31 juillet 2018 adoptée lors de sa 53ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement après de multiples mois de manifestations des Togolais à travers le monde au lendemain des manifestations du 19 août 2017.

Loin d’être stabilisé comme le prévoyait ladite feuille de route, le Togo s’est enfoncé gravement dans une crise politique sans précédent suite au quintuple coup d’État électoral, militaire, judiciaire, diplomatique et médiatique entraînant de fait une suspension de la Constitution du 14 octobre 1992, avec un bicéphalisme politique caractérisé par deux Gouvernements dont un légitime en exil dirigé par SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo et un autre illégitime sur le territoire national dirigé par Faure Gnassingbé.

C’est dans ce contexte que le 24 mars 2022, la Cour de Justice de la CEDEAO rendait l’arrêt No ECW/CCJ/JUD/11/2022 condamnant triplement le Togo et subséquemment Faure Gnassingbé qui a tenté de suborner le Président démocratiquement élu après son énième coup de force qui a bousculé le code électoral, l’agenda de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et violé la sacralité des votes des populations togolaises. Le viol de ladite décision de la Cour communautaire a contribué à la poursuite de l’exil jusqu’au décès le 04 janvier 2024 dans le Comté de Stockholm en Suède du Patriarche de la Nation et Père de l’Alternance, SE Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro, de même que celui il y a 10 jours du Président légitime du Togo, SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo.

Faut il rappeler que lesdits décès surviennent dans un contexte où la France exerce des pressions sur la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) pour le retrait de la plainte pénale par devant le Tribunal de première instance de Nanterre pour faux, usage de faux, recel de faux en écriture publique à la suite de la diffusion sur Radio France Internationale (RFI) de fausses lettres de félicitations de réélection de Faure Gnassingbé dont celle défendue par la diplomatie française, et dont aucune trace n’existe à l’ambassade de France au Togo au terme de la mission d’investigation du 21 au 25 octobre 2023 des avocats français de la DMK, Me Breham et Me Ferey ?

Au delà de ladite pression, la France a tenté de suborner le Coordinateur général de la DMK, M. Paul Missiagbeto, afin qu’il puisse participer à la légitimation désespérée du pouvoir illégitime de Faure Gnassingbé par sa participation aux élections législatives et régionales du 20 avril 2024 organisées à pas de charge dans un contexte de vide institutionnel au terme de la fin de la législature actuelle depuis le 08 janvier 2024 par des institutions illégitimes et illégales : Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Cour Constitutionnelle, Assemblée nationale, Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Tout ceci en violation des dispositions du Protocole A/SP1/12/01 de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance additionnel au Protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité. Preuve de plus de la violation par la France de la Souveraineté du Togo contrairement aux dispositions du point 45 du chapitre «Au titre du Développement, de la Souveraineté et de l’Unité de l’Afrique» du communiqué final du sommet extraordinaire de la CEDEAO du 24 février 2024: «A cet égard, la Conférence appelle tous les partenaires à respecter la souveraineté et l’indépendance des États africains et à s’abstenir de toute intervention ou ingérence qui déstabilise les États membres et porte atteinte à leur l’unité régionale» !

Les faits sus évoqués démontrent incontestablement d’une part une violation de la Souveraineté du Togo par la France qui impose son agenda à travers la gouvernance illégitime et prédatrice de Faure Gnassingbé, et d’autre part l’impératif constitutionnel d’un changement d’agenda électoral suite au décès en exil du Président légitime du Togo, SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo ; ce nonobstant la situation d’exception dans laquelle évolue notre pays depuis la présidentielle du 22 février 2020,

En ma qualité de Président du Conseil d’État du Gouvernement légitime du Togo en exil, revêtu du sceau de la légitimité de la Souveraineté populaire déléguée à la DMK le 22 février 2020, je viens par la présente interpeller la CEDEAO afin qu’elle intervienne rapidement au Togo pour énucléer la grave crise politique persistante face à l’œil du cyclone en perspective.

L’effondrement auquel est confrontée notre Institution communautaire n’autorise guère la perpétuation de la complaisance vis à vis de la dictature militaro-clanique néocolonialiste multidécennale des Gnassingbé, le véritable cancer qui infecte notre sous région et la déstabilise de par le rôle de plaque tournante internationale de tous les trafics que joue le Togo.

Jusques à quand le Togo, État pilote et laboratoire de la Françafrique dans toutes ses atteintes à l’Afrique et au monde, se verra tolérer toutes les entorses au bréviaire de la démocratie et de la bonne gouvernance de la CEDEAO et de l’Union africaine (UA) sans aucune condamnation et intervention urgente ici et maintenant dans le contexte de deuil national desdites institutions ?

Il est temps que la CEDEAO, l’UA de même que l’ONU prenne leur responsabilité face à la légitimité conférée à la DMK et subséquemment au Gouvernement légitime du Togo depuis le 22 février 2020.

Le Conseil d’État du Gouvernement légitime du Togo en exil demande à la CEDEAO de réparer les préjudices causés au Souverain Peuple togolais par le non respect de sa feuille de route de sortie de crise pacifique au Togo du 31 juillet 2018 en suspendant le processus électoral en cours, et en prenant les dispositions idoines afin d’aider à l’organisation d’une transition inclusive sans Faure Gnassingbé coupable de crime imprescriptible depuis 2005 de même de crimes de sang et d’atteinte à la souveraineté économique du Togo dans le cadre du procès Bolloré par devant le Parquet national financier (PNF) de Paris en France.

Le rétablissement de la légitimité et de la légalité au Togo constitue l’épreuve de bonne foi à fort impact sur l’avenir de la CEDEAO au lendemain du sommet extraordinaire d’Abuja du 24 février 2024.

Dans cette perspective, le Conseil d’État demande le soutien, l’intervention et la protection de la CEDEAO subsidiairement de l’UA et de l’ONU pour l’organisation consensuelle à bonne date d’une nouvelle élection présidentielle sous supervision internationale en tenant compte de la situation d’exception avec la suspension de la Constitution Togolaise.

Ein Bild, das Entwurf, Zeichnung, Kinderkunst, Kunst enthält.

Automatisch generierte Beschreibung Face au poids de la dystopie déshumanisante du Souverain Peuple togolais, je ne doute point que les décès en exil du Patriarche de la Nation et Père de l’Alternance, SE Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro, et de SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, Président démocratiquement élu, Père de la Souveraineté Intégrale du Togo (SITO) par décret No 0004/PR/2024 du 08 mars 2024,. Convoqueront l’Éthique afin que la CEDEAO puisse enfin faire la preuve devant l’Afrique et ses Îles de même que l’Humanité tout entière de sa réelle volonté à défendre la Souveraineté des Peuples.

Assuré de votre souci de la stabilité de notre espace communautaire et de la cause de nos populations, je vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président, mes Lumineuses Pensées et l’expression de ma plus haute considération.

Dr Edem Atsou Atsou

CC : Son Excellence Vladimir Poutine

Président de la Fédération de Russie

Sa Sainteté le Patriarche Cyrille

Patriarche de l’Église orthodoxe russe

Son Excellence Ibrahim Traoré

Président de la République du Burkina Faso

Son Excellence Assimi Goïta

Président de la République du Mali

Son Excellence Mamady Dombouya

Président de la République de Guinée

Son Excellence Mohamed Ould Cheikh Ghazouani

Président de la République de Mauritanie et Président en exercice de l’Union Africaine

Son Excellence Matamela Cyril Ramaphosa

Président de la République d’Afrique du Sud

Son Excellence Abdelmadjid Tebboune

Président de la République Algérienne démocratique et populaire

Son Excellence Nana Akufo-Addo

Président de la République du Ghana

Son Excellence Joe Biden

Président des USA

Son Excellence Emmanuel Macron

Président de la République Française

Son Excellence Olaf Scholz

Chancelier fédéral de la République d’Allemagne

Son Excellence Rishi Sunak

Premier ministre du Royaume Uni

Son Excellence Antonio Guterres

Secrétaire Général de l’ONU

Related posts

Leave a Comment